The Fontanelle cemetery in Naples is a charnel house, an ossuary, located in a cave in the tuff hillside in the Materdei section of the city. It is associated with a chapter in the folklore of the city. By the time the Spanish moved into the city in the early 16th century, there was already concern over where to locate cemeteries, and moves had been taken to locate graves outside of the city walls. Many Neapolitans, however, insisted on being interred in their local churches. To make space in the churches for the newly interred, undertakers started removing earlier remains outside the city to the cave, the future Fontanelle cemetery. The remains were interred shallowly and then joined in 1656 by thousands of anonymous corpses, victims of the great plague of that year. Sometime in the late 17th century—according to Andrea De Jorio, a Neapolitan scholar from the 19th century, great floods washed the remains out and into the streets, presenting a grisly spectacle. The anonymous remains were returned to the cave, at which point the cave became the unofficial final resting place for the indigent of the city in the succeeding years—a vast paupers' cemetery. It was codified officially as such in the early 19th century under the French rule of Naples. The last great "deposit" of the indigent dead seems to have been in the wake of the cholera epidemic of 1837. Then, in 1872, Father Gaetano Barbati had the chaotically buried skeletal remains disinterred and catalogued. They remained on the surface, stored in makeshift crypts, in boxes and on wooden racks. A spontaneous cult of devotion to the remains of these unnamed dead developed in Naples. Defenders of the cult pointed out that they were paying respect to those who had had none in life, who had been too poor even to have a proper burial. Devotees paid visits to the skulls, cleaned them—"adopted" them, in a way, even giving the skulls back their "living" names (revealed to their caretakers in dreams). An entire cult sprang up, devoted to caring for the skulls, talking to them, asking for favors, bringing them flowers, etc. A small church, Maria Santissima del Carmine, was built at the entrance.
The cult of devotion to the skulls of the Fontanelle cemetery lasted into the mid-20th century. In 1969, Cardinal Ursi of Naples decided that such devotion had degenerated into fetishism and ordered the cemetery to be closed. It has recently undergone restoration as a historical site and may be visited.
L’histoire du Cimetière des Fontanelle
Le Cimetière des Fontanelle est un ancien cimetière de Naples, un ossuaire placé à l’intérieur d’une ancienne carrière de tuf. Son origine se lie à l’histoire de Naples et à de malheureux évènements qui ont touché son peuple au cours des siècles. En fait, jusqu’au XVI siècle les corps des défunts étaient enterrés dans les hypogés des églises, mais quand il n’y avait plus d’espace pour les corps, les fossoyeurs étaient chargés de déterrer des églises les morts les plus anciens, de les amener et de les placer dans des carrières comme celle des Fontanelle. Mais, c’est en 1654, quand une épidémie de peste s’abat sur Naples, que la carrière des Fontanelle devient le cimetière des Fontanelle pour en accueillir les nombreux corps des morts. A cette tragédie ont suivi des tremblements de terre, des éruptions volcaniques et des années de disettes, et le cimetière des Fontanelle a été toujours le lieu où on entassait les corps des victimes de ces évènements funestes. Au 1837, après la propagation d’une épidémie de choléra, le règlement sanitaire dispose que les défunts soient encore placés dans ce cimetière. Dans la même année, les ossuaires dans les églises de la ville sont interdits et un grand nombre de restes mortels sont amenés et entassés dans les galeries de tuf du cimetière des Fontanelle. Le cimetière des Fontanelle est resté abandonné jusqu’à quand, en 1872, le curé du quartier Gaetano Barbati avec l’aide des femmes du peuple s’est occupé de ranger tous les os de ces corps anonymes. Depuis ce moment, une dévotion spontanée envers eux s’est développée et le cimetière est devenu un véritable lieu de culte pour les napolitaines. Toutefois, en 1969, le cardinal Corrado Ursi a interdit ce culte pour le fétichisme qu’il avait généré et le cimetière a été fermé. Ce n’est que récemment qu’il a été réarrangé en en permettant à nouveau les visites au public.
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